SKIP THE USE

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Skip The Use est un groupe de rock français créé en 2008 et originaire de Ronchin, près de Lille, dans le département du Nord. Ça c’est pour le côté officiel de la biographie, Skip The Use c’est avant tout un collectif et une énergie à t’en faire décoller les tympans. Rencontre avec le plus emblématique des groupes de rock français dans le cadre idyllique du Mas des Escaravatiers.

 

Vous avez participé à l’album reprise de Téléphone : « Ça C’est Vraiment Nous » et la chanson « Ça C’est Vraiment Toi », pourquoi ce titre ?

La maison de disque a proposé une chanson par groupe, et nous sommes tombés sur l’une de nos chansons préférées de Téléphone. Mais, chaque groupe était libre de l’arranger à sa manière. C’était en septembre l’année dernière, Matt était déjà parti à Los Angeles. Donc, nous avons fait un arrangement en studio à Lille. Matt a fait les prises voix à L.A et nous les a envoyer par internet ; puis le mix s’est fait sur Paris, ça a été assez rapide en trois jours c’était bouclé.

C’est une grande histoire d’amitié avec Shaka Ponk, vous avez partagé des scènes communes.

Carrément, ce sont des compagnons de route, on s’entend bien et avons le même état d’esprit. Les 2 groupes s’éclatent ensemble, et le public le ressent.

Pensez-vous un jour aller au-delà de la scène et partager un jour un album ensemble ?

Nous en avons déjà parlé au détour d’un after, mais après le temps nous fait défaut. Il y a eu pas mal de featuring sur scène, mais l’envie commune est là, donc oui tout est possible !

Est-ce que vous ressentez le public différemment sur des scènes plus intimistes, comme ici au Mas des Escaravatiers ?

C’est très intéressant de voir ce relief entre les gros festivals avec des jauges à 40 000 et du festival intermédiaire dans lequel tu as 1000 personnes. Tu apprécies différemment le concert. Ce n’est pas mieux ou moins bien, mais c’est quand même plaisant d’être proche des gens.

A quoi peut-on s’attendre pour votre prochain album ?

Très honnêtement nous ne ne savons pas ce que nous allons mettre dans le prochain album. Comme nous avons tourné ensemble pendant 7 ans, nous avons décidé de faire une pause. Chacun part sur ses activités ou sur de projets de compositions pour d’autres artistes. Nous allons prendre des petites bouffées d’oxygène, car cela fait quand même 15 ans que nous tournons ensemble ! Nous sommes à un stade où chacun a besoin de se ressourcer.

Alors justement 15 ans de partage sur la route et les concerts, comment faîtes-vous pour garder cette énergie au quotidien ?

Franchement, nous ne savons pas c’est naturel, nous sommes juste passionnés ! Le public c’est certain, nous donne cette motivation !

Sur « Little Armageddon », il y a un titre en français « Etre Heureux », qu’est-ce qui vous a inspiré ce morceau ?

Matt a écrit cette chanson sans trop se poser de questions. Depuis, longtemps on nous demandait de faire une chanson en Français, donc c’était l’occasion.

Quel(s) titre(s) préférez-vous jouer sur scène ?

Sans hésitation, « Birds Are Born To Fly », car le refrain est super fédérateur avec les “la, la, la”, c’est kiffant de voir les gens lever les bras et partager ce moment d’osmose avec nous et puis “Nameless World”.

Face à la tragédie du 14 juillet, vous avez de suite réagi sur internet en maintenant tous vos concerts, c’était une évidence pour vous ?

Oui bien sûr. Après, la date dans le Sud, n’était pas non plus à proximité des attentats, c’est-à-dire le lendemain ou le surlendemain. Par respect pour les victimes et leurs familles, si ça avait été le cas, nous aurions annulé. Il faut continuer de vivre malgré tout et montrer à ces gens qui font du mal que nous sommes toujours debout ! Il ne faut pas sombrer dans la terreur.

Quel(s) concert(s) avez-vous été voir dernièrement ?

Dans les périodes, où nous ne sommes pas trop en tournée, cela nous est arrivé d’y aller. Nous avons été voir nos potes de Gojira, il y avait Iron Maiden, Ghost etc… En festival, c’est aussi l’occasion de découvrir les talents locaux. Quand nous faisons 3 ou 4 dates par semaine, nous essayons de nous reposer entre.

Quel est votre regard pour le futur au niveau de l’industrie musicale ?

La nouvelle génération consomme beaucoup la musique en dématérialisée, c’est bien car la musique peut être écoutée plus facilement, par rapport au prix d’un disque. Pour les puristes, l’objet ne disparaîtra jamais complètement, il y aura toujours de la vente physique par le biais du CD ou du vinyle.

 

Céline Dehédin & Jean-pascal Roblin

 

www.facebook.com/skiptheuse

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