PAUL COLLINS

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Pour les fans et amateurs du power pop, Paul Collins est une des icônes de ce mouvement qui se perpétue sur la scène du rock indépendant. Paul Collins est un artiste multi-instrumentaliste, auteur et producteur. Il est le fondateur de The Nerve avec le fameux « Hanging On The Telephone » repris par Blondie et de The Beat qui deviendra en 1979 Paul Collins Beat, pour se différencier d’un groupe de ska londonien. Pour son nouvel album et après avoir joué au Volume à Nice, nous avons décidé de le rencontrer.

 

Comment as-tu pris goût à la musique et spécialement au rock avant The Nerve en 1974 et Paul Collins Beat en 1979 ?

J’étais assis dans une cabine de taxi à Saigon et la chanson « Big Girls Don’t Cry » de Lynn Anderson passait à la radio. Ça m’a frappé et j’ai été très impressionné par le son des chants et particulièrement quand le chœur donne un coup d’envoi. C’est tout ce qu’il fallait pour moi. Je ne savais absolument pas comment je pourrais faire parce que je n’étais pas du tout formé à la musique. La seule chose que je savais c’est que je voulais en faire ma vie. J’ai donc commencé par la batterie. Mon premier groupe The Nerve m’a appris beaucoup de choses sur la manière d’écrire des chansons. J’ai continué de cette manière avec mon second groupe, The Beat. Steven Huff et moi passions des heures entières à travailler ensemble sur nos chanson,s jusqu’à ce qu’elles soient parfaites pour nous. Ce n’est pas facile d’écrire une bonne chanson pop !

Quelles ont été tes influences pour « Feel The Noise » ?

Un petit peu de tout en fait ! De l’artiste Buddy Holly pour « Baby I’am In Love With You ». Des Beatles et du son des années soixante pour « With A Girl Like You » et plutôt années soixante-dix dans « Only Girl ».

 

Tu clames haut et fort que le rock n’est pas mort et dans ton nouvel album tu évoques l’ennui, est-ce ton ressenti ?

C’est vrai, beaucoup de personnes disent que le rock’n’roll est mort ou bien que c’était le cas à un moment dans le passé. En fait, ils l’ont dit pendant des années, mais si vous trainez avec les jeunes comme je le fait, vous verrez que le rock est en pleine forme. Tout le monde dit aimer le rock mais la plupart d’entre eux oublient de le supporter, par exemple en achetant des tickets pour aller voir des groupes dans des petites boîtes de nuit ou bien en achetant leurs albums, au lieu de les télécharger car l’argent ne va pas vraiment aux musiciens.

 

Est-ce que tu penses qu’internet et l’industrie musicale avec l’ère du numérique détruisent le fait d’être un artiste et gagner sa vie ?

Non pas vraiment. Je pense que les gens ont toujours le choix dans ce qu’ils veulent soutenir. Internet a beaucoup plus aidé les petits groupes à obtenir une audience plus large. L’industrie se détruit par elle-même par un manque de gérance.

 

Avec la communauté Beat Army sur les réseaux sociaux tu parles d’un nouveau son que tu as inventé. Tu dis : « je voyage dans le monde entier avec de nouveaux groupes qui représentent le son que j’ai aidé à inventer ». Peux-tu nous en dire plus ?

Ce que je voulais dire c’est que je faisais partie de ce mouvement venu dans la fin des années soixante-dix : le power pop. The Beat, The Romantics, The Knack, 20/20, The Plimsouls font partie de ce mouvement dont les groupes se servent aujourd’hui. Ils ont embarqué ce mouvement dans le futur. Il y a plein de nouveaux groupes à travers le monde qui jouent du power pop, vous pourrez le constater en allant sur Lolipop Records ou encore Burger Records.

 

Quelles sont tes prévisions ? Tu as joué à Nice au Volume le 26 avril dernier, à quand la prochaine tournée en France ?

Le Volume était vraiment un endroit génial pour jouer, le concert et l’ambiance étaient super, nous nous sommes bien amusés. Je pars jeudi prochain pour une tournée sur la côte ouest aux Etats-Unis mais nous reviendrons surement en France bientôt, en tout cas je l’espère.

Laetitia Bastari
www.thepaulcollinsbeat.com

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